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CHTAKATA_
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28 novembre 2008

Christy Moore_Yellow Triangle(renault sandouville et tant d'autres)

il cite la couleur des triangles qui servaient aux nazis dans les camps de concentration a distinguer les déportés.Il s'inspire ensuite du poème du pasteur Niemoller déporté à Dachau:        Lorsque les nazis sont venus chercher les communistes        Je me suis tu, je n'étais pas communiste.        Lorsqu'ils sont venus chercher les syndicalistes        Je me suis tu, je n'étais pas syndicaliste.        Lorsqu'ils sont venus chercher les sociaux-démocrates        Je me suis tu, je n'étais pas social-démocrate.        Lorsqu'ils sont venus chercher les juifs        Je me suis tu, je n'étais pas juif.        Puis ils sont venus me chercher        Et il ne restait plus personne pour protester.       Ma traduction reste incomplète et un peu approximative....(...)

Peu de nouvelles des ouvriers renault sandouville, peu de ceux d'Amora et de tous les autres travailleurs sacrifiés sur l'autel de la main invisible du marché, Ô Dieu, ais pitié de nous ! Pour les médias ils sont déjà sur le pavé, liquidés, c'est sur http://www.lutte-ouvriere-journal.org que j'ai trouvé cette brêve sur une des victoires de ces travailleurs. Une de nos victoires.

7 novembre 2008
Le tribunal de grande instance du Havre a donné raison aux 46 salariés de Renault Sandouville attaqués par la direction de Renault. Elle les avait accusés d'avoir attenté à la liberté du travail, en bloquant l'entrée du site à plusieurs reprises. Il fallait oser le dire, juste au moment où elle s'apprête à priver de leur travail plus de mille personnes sur les 3 700 qui travaillent à Sandouville !

Renault réclamait que les travailleurs bloquant les accès à l'usine soient désormais soumis chacun à une astreinte de 1 000 euros par heure d'infraction s'ils refusaient de laisser la voie libre. La CGT dénonçait une atteinte au droit de grève et de manifestation, la volonté de la direction de recourir à la police. Jeudi 30 octobre, elle avait appelé à une manifestation devant le tribunal, qui a regroupé quelques centaines de personnes.

La direction de Renault n'a visiblement pas supporté les derniers débrayages et les blocages de l'usine des 13 et 24 octobre ; elle n'a pas oublié non plus la piteuse visite de Sarkozy, venu à la rencontre des travailleurs de l'automobile le 6 octobre et qui, devant une manifestation mouvementée de plus d'un millier de personnes, a dû se contenter d'une brève rencontre, à huis clos, avec les dirigeants syndicaux.

À Sandouville, en plus de la suppression prévue d'un millier d'emplois, le chômage ampute les payes de 400 euros en moyenne par mois. La direction voudrait que tout se passe sans heurt et dans la discrétion : c'est raté ! Et la décision du tribunal, qui ne voit dans ces manifestations « aucun risque de trouble illicite pour l'avenir » et qui a condamné Renault aux dépens, est une satisfaction pour ceux qui refusent de s'incliner devant le diktat des actionnaires.

Sylvie MARÉCHAL

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