les voeux de Sarko 12 janv 2009

Rien... le grand vide, le show Sarko devant un public bien trié, bien poli, qui rigole aux blagues. Dehors ça ressemblait à la réalité : des lycéens & des enseignants venus manifester leur désaccord et face à eux les CRS et les RG qui tapent et qui fichent.
Sarko n'a rien dit, a part un bla bla informe et toujours "sans idéologie", il dit vouloir faire une réforme parce qu'il y a un "malaise" et de "l'inégalité". C'est sa "bataille de l'intelligence", il veut réformer dans le dialogue, comme "un capitaine qui tient solidement la barre", alors il lache un nom : Descoing, qui va s'occuper de parler avec tout le monde, comment, pourquoi, on ne sait pas... Et puis comme il faut des faits (?) il en lache un deuxième : Hirsch Martin qui va être sous-ministre à la Jeunesse. C'est bien, ça fait des trucs à dire, les médias reprennent ces infos capitales, ca rentabilise la venue des caméras.
Evidemment on a eu droit à l'habituel "si les autres pays font des choix et que le France n'en fait pas" comment "accroitre la compétitivité de la France". Parce que sur la fin sarko s'emballe un peu, il retombe naturellement dans son bla bla habituel, moi, moi, ne pas s'en faire, on va être plus fort en sortant de la crise qu'en y entrant, bla bla, croyez moi, retroussez vos manches, je suis à coté de vous à la base, je m'expose !

Bref, on devrait boycotter comme l'on fait les Syndicats de l'éducation, ces espèces de discours sans queue ni tête, sans fond, où on apprend rien, où les banalités bien-pensantes s'agglomèrent au discours libéral très idéologique, presque métaphysique. Nous verrons s'il sera aussi facile de faire entrer la réalité dans les petites boites de nos amis du psump.